On estime que 15 à 20 % de la population mondiale est atteinte d’hypersensibilité. Il s’agit d’une sensibilité excessive en réponse à un déclencheur ponctuel ou régulier. Toutefois, comment se manifeste-t-elle ? Comment la gérer au quotidien ?
Le gelsemium peut vous aider à gérer votre hypersensibilité
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Il existe plusieurs solutions pour lutter contre l’hypersensibilité, le trac et l’anxiété. Dans le cadre d’un traitement homéopathique, il est possible de prendre du Gelsemium afin de chercher à limiter les symptômes tels que les vertiges, l’insomnie ou les tremblements. Il s’agit d’une manière intéressante à envisager pour gérer les crises dues à votre hypersensibilité.
La plante de la famille gelsemiaceae est l’origine de la souche homéopathique Gelsemium. Ce sont les racines de jasmin de Virginie (gelsemium sempervirens) qui sont utilisées, car elles contiennent un puissant alcaloïde appelé gelsémine. Elles en contiennent encore deux autres : la scopolamine et la sempervirine qui ont des effets anti-hypertenseurs.
Notons que l’utilisation du jasmin de Virginie remonte au XXe siècle, notamment pour traiter les spasmes. Le Gelsemium est une souche homéopathique qui est particulièrement indiquée aux personnes émotives ou sujettes au trac.
Pratiquez la méditation pour vous aider à gérer cette sensibilité
La méditation est l’un des meilleurs moyens de gérer l’hypersensibilité, car c’est une pratique qui réduit le stress psychologique et l’anxiété. Il existe de nombreux styles et domaines de méditation. Si vous êtes un amateur, vous pouvez pratiquer la relaxation progressive et la respiration ventrale, tandis que les plus chevronnés peuvent faire de la méditation de pleine conscience ou de la méditation transcendantale. Dans tous les cas, la médiation aide à réduire le stress en se concentrant sur la relaxation du corps et de l’esprit. Elle vous permet de mieux comprendre vos pensées intérieures et de vous concentrer sur le moment présent afin de gérer plus facilement vos émotions.
La méditation transcendantale permet la diminution de certaines hormones dans le corps, comme l’épinéphrine, le cortisol et la norépinéphrine. Il s’agit des hormones associées aux niveaux de stress très élevés, activant le système nerveux sympathique ou la réaction de combat ou de fuite. Ainsi, la méditation permettrait de diminuer la réponse du système nerveux sympathique et d’apaiser les symptômes extérieurs. Elle aiderait à réduire la fréquence cardiaque et à ralentir la respiration.
La médiation aurait aussi des résultats avérés lorsqu’elle est utilisée en complément de la thérapie cognitive comportementale, aussi connue sous le nom de thérapie cognitive basée sur la pleine conscience. Cette dernière consiste à remplacer les schémas de pensée négatifs par des pensées positives et à développer des stratégies d’adaptation positives. Elle pourrait ainsi aider à la réduction des inquiétudes et des pensées négatives.
Évitez les déclencheurs susceptibles de provoquer ce trouble
Les experts sont unanimes : une personne souffrant d’hypersensibilité doit absolument connaître son propre fonctionnement et ses déclencheurs pour éviter la surcharge mentale et le burn-out émotionnel. Cela passe par un travail sur soi-même afin de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans une situation ou une relation donnée dans le but d’éviter de réagir de manière excessive ou trop hâtive. Une psychothérapie peut être envisagée pour développer une hygiène de vie émotionnelle plus saine et apprendre à gérer l’hypersensibilité.