cycle menstruel

Tout savoir sur la durée d’un cycle menstruel pour bien comprendre ses règles 

Comment calculer la durée d’un cycle menstruel ?

Comprendre le cycle menstruel est important chez une femme pour déterminer les différentes variations qui peuvent perturber les règles. Bien que les menstruations arrivent tous les mois, chaque femme vit différemment cette période. Il s’agit en effet de saignements par voie génitale qui revient normalement tous les 28 jours. Pour calculer la durée d’un cycle menstruel, il faut prendre en compte le premier jour des règles et la veille du premier jour des prochaines règles. Prenons par exemple une femme qui ses règles tous les 1er du mois et qui a ses règles suivantes le 29 du mois. Dans ce cas, cette femme a un cycle régulier de 28 jours. Chez d’autres femmes, la durée du cycle peut varier à cause des troubles hormonales. Lorsque la durée d’un cycle menstruel n’est pas de 28 jours, on parle de cycle irrégulier.

La variation de la durée d’un cycle menstruel est souvent provoquée par les hormones. En plus de provoquer des troubles du cycle menstruel, les hormones peuvent également être à l’origine de troubles émotionnels : irritabilité, grande sensibilité émotive, etc. Ces troubles sont dus généralement à la stimulation ou à la prohibition de la production de LH-RH. La durée du cycle menstruel peut également être troublée par des critères externes comme l’état de santé, le mode d’alimentation ou encore l’environnement.

Les trois phases du cycle menstruel

Que ce soit pendant un cycle régulier ou un cycle irrégulier, le cycle menstruel comprend toujours trois phases. La phase folliculaire connue également sous le nome phase pré-ovulatoire est la première phase. Elle commence notamment le premier jour des règles lorsque les follicules s’accroissent et que le volume de l’endomètre augmente. Cette phase prend fin le jour de l’ovulation. La seconde phase ou la période ovulatoire est caractérisée par la libération de l’ovaire par l’ovocyte. Ce phénomène est dû à la production massive de LH par le complexe hypothalamo-hypophysaire. Lorsque le taux de LH est élevé, la tension du liquide rompt la paroi pour dégager l’ovocyte. Inspiré dans la trompe de Fallope, l’ovocyte peut être fécondé par un spermatozoïde s’il y a rapport sexuel. S’il n’y a pas de fécondation, il se dégénère. Il est à savoir que la période d’ovulation dure en moyen entre 12 à 24 heures. Pour un cycle régulier, la dernière phase du cycle menstruel dure 14 jours. Elle est également appelée la phase post-ovulatoire. Pour en savoir plus sur les cycles irréguliers, vous pouvez vous rendre sur un blog sur les règles.

Que provoquent les variations hormonales ?

Si les hormones assurent la fécondation en vous aidant à tomber enceinte, elles peuvent également provoquer des troubles sur le système reproductif féminin. En effet, les commandes provenant de l’hypothalamus et de l’hypophyse doivent passer par les ovaires avant d’atteindre les organes tels que les seins ou encore l’utérus. Situées à la base du cerveau, ces glandes endocrines permettent aux ovaires de fonctionner normalement en sécrétant l’hormone folliculo-stimulante (FSH) et la LH. Chez la femme, les variations du taux de progestérone et d’œstrogènes provoquent en plus des troubles émotionnels des anomalies dans le cycle de reproduction. C’est pourquoi certaines femmes ont des règles douloureuses, d’autres des règles de longue durée ou encore  des règles abondantes. Le phénomène le plus courant s’appelle l’hyperménorrhée ou la ménorragie. Il s’agit notamment des menstruations prolongées qui peuvent engendrer une perturbation de la durée du cycle menstruel. Outre que les hormones, d’autres facteurs peuvent également changer le cycle menstruel tels que la ménopause, la grossesse ou encore la contraception.

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